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Pour faire simple: notre club a été condamné il y a un peu plus d'un mois, à des sanctions financières et sportives car une joueuse junior a joué dans la catégorie supérieure sans surclassement. La raison? La faute, malgré une licence en règle, un certificat avec surclassement en règle, la faute donc à une petite case à cocher oubliée sur Internet... Ayant fait appel de la sanction, je reçois ce matin la réponse négative à notre requête. Nous sommes donc punis...

Cependant, à ces messieurs bien-pensants, qui du haut de leur tour d'ivoire et sûrs de l'autorité que leur confère leur charge ont écouté sans entendre notre requête, j'ai envie de dire:

Messieurs

On ne peut que s'incliner devant toute la compréhension et la magnanimité dont vous avez fait preuve dans cette affaire. On sent bien qu'il s'agit pour vous, et cela vous honore, de défendre nos valeurs sportives et non de pressurer davantage les clubs afin de remplir les caisses de la Ligue en invoquant des prétextes douteux.

Puisque parait-il vous avez le sentiment de dépenser beaucoup d'énergie dans votre charge et la satisfaction du travail bien fait, rassurez-vous il en est de même de notre côté. Néanmoins nous veillerons dès l'an prochain, à lire, chaque membre de notre club n'ayant ni emploi, ni vie de famille, l'intégralité des règlements en vigueur ainsi que l'ensemble des inexistants tutoriels qui permettent d'appréhender au mieux le logiciel Poona.

Par ailleurs il semble tout à fait logique, qu'une case cochée dans Poona certifie davantage qu'un papier officiel d'un médecin, l'aptitude d'un Junior à jouer dans une catégorie supérieure.

Enfin quand on voit que les gros clubs strasbourgeois font participer aux interclubs des joueurs étrangers qui ne sont pas en règle mais que l'on régularise d'un coup de baguette magique en fin de saison, on comprend qu'il est impossible, par souci d'équité, de régulariser les écarts d'un obscur petit club sans interêt. Il convient donc de le sanctionner par tous les moyens à votre disposition aussi bien sportifs que financiers. Nous déplorons d'ailleurs l'absence de châtiments corporels pour des cas aussi graves que le notre.

En saluant une fois encore votre efficacité dans le traitement de cette affaire,

Je vous prie d'agréer mes plus sincères et amicales salutations.

M.GRAEF Emmanuel, le président.